mercredi 21 mars 2018

à la longue...



FORT:
Ah les mots

                                            "L'homme est fait pour rêver, c'est à dire pour combattre et non subir.
                                                                                   et surtout,
                                             l'homme est fait pour la poésie.
                                                                                     Or, l'utopie est poétique 
                                               et la poésie aura toujours raison contre le réalisme."
                                                    Jean-Christophe Grangé 






A voiles
à toutes vapeurs
Icarie complet, comme une idée aussi généreuse que  chimérique de la cité idéale
d'où l'on aurait bannis les curés de toutes obédiences, en civil ou en uniforme qu'importe.
Tous ceux qui regardaient par dessus le mur ou dans le décolleté si tout était bien comme convenu
à savoir frustration, ennui, exploitation , cerveau lent...
                  Un garçon comme si doit faire comme ça
Une fille comme ça doit penser comme si
et mise au plis.
Nous,
 jouissions dans la cour du:  Ici et Maintenant
exploration des corps et des âmes sans règles pré-définies...
 Du moment
que chacun y trouvait son plaisir,
et respectait l'autre dans ses voyages.
L'argent,
 ben quoi, il nous faisait rire, en trois feuilles,
et 
d'ailleurs
on le comptait ensemble après avoir bossé quelques heures à dévaser les cales  offertes aux mastodonte de ferraille
trouvant de la poésie dans la fange et les lumières de la nuit.
Ce n'était pas un bien commun, non, juste un mal nécessaire à dépenser au plus vite
nous  permettant de rester au lit ou de balader vers d'autres prairies.
Aujourd'hui, 
je croise des jeunes loups qui me ressemblaient.
Je n'ai pas de leçons à leur donner.
j'ai tellement refusé celles qu'on voulait m'imposer.
Je veux juste leur dire que la vie est bien courte et qu'il ne faut jamais avoir peur.
Vivez, désirez, aimez, trompez-vous mais mordez deux dents
et toutes  les autres aussi
tant qu'elles existent.
Demain, 
il sera encore temps de passer aux souvenirs pour réchauffer les nuits.
Demain ...





"Seule l'utopie du futur réconforte contre le pessimisme de l'histoire."
Elisabeth Badinter







                                                              \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\|||||||||||

LE SITE

                                                          \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\||||||||||||||||||||||||||||

                                                                     
                                                                 \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\||||||||||||||

 Brest-place GuérinPROGRAMME
On peut soutenir 

                                                           \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\||||||||||||||||||||||||||||||

 



Programme


A la longue, la vie sans utopie devient irrespirable, pour la multitude du moins: sous peine de se pétrifier, il faut au monde un délire neuf."
Emil Michel Cioran

lundi 19 mars 2018

au printemps, prends en de la graine


"La vie est si curieuse, si surprenante, si nuancée, et chaque tournant du chemin nous découvre une vue entièrement nouvelle.
il faut s'affranchir intérieurement de toutes les représentations convenues."
Etty Hillesum 

 
"Plus une chose est noble, plus elle est commune à tout.
J'ai les sens en commun avec les animaux et la vie en commun avec les arbres.
L'être m'est encore plus intérieur;
je l'ai en commun avec toutes les créatures."
Maître Eckhart
                                                      
                                                               
                                                                        ^^^^^^^^^^^^^^^^^^{{{{{{{{{
Marianne n°1096 :




                                                                ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

                          vu d'ici



                                                                      \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[

"A cette époque, j'habitais rue de Froidevaux, en face du cimetière Montparnasse, au  cinquième étage d'un immeuble qui menaçait ruine. De là, j'avais une vue imprenable sur les tombes. Depuis plus de quinze ans, la rue Froidevaux était ma prison. J'étais un détenu modèle. Si je gémissais souvent sur ma condition, je ne me révoltais jamais. Je ne cherchais pas à m'évader. A vrai dire, je ne désirais pas grand-chose. Ma règle de conduite était simple : vivre le moins possible pour souffrir le moins possible."
Alfred Eibel extrait de: "Dans la rue avec Jean-Pierre Martinet" 


PLUS chez: Jacques Rigault





Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...